Chapitre quatre, montage
De retour à la maison, j ai emmené le cadre chez le peintre (Breton à laneuveville devant nancy). Le patron très sympa est vttistes aussi et il a eu la gentillesse de me réduire le délai de trios semaines a une dizaine de jours. Couleur : gris anthracite métallisé. Peinture epoxy deux couches.
J ai aussi contacté le fabricant de stickers (obostickers) pour avoir deux logos en rab et le nom du vélo avec la même police.
Le rdv est pris avec un magasin que je connais bien : atelier cycle a Verdun.
C est avec David que j ai fais le montage. Son expérience et son calme ont été précieux, notamment pour le passage de la gaine en interne, l ajustage des étriers de frein et le réglage du dérailleur. Toutes les purges sont faites. Malgré le boîtier de 100mm et le moyeu de 190mm, il y a peu de marge entre le pneu et la chaîne sur le grand pignon
Arrivé à la maison je me suis attaqué au montage tubeless que je n avais pas terminé. Pas évident. Et une fois que j ai obtenu l étanchéité, j ai été un peu 'optimiste' sur la pression dans le pneu avant. Moralité : un pneu qui explose, sa tringle flinguée et obligé de recommander un pneu neuf (pas donné du tout le bestiau)
J ai du aussi faire une bidouille de l axe avant Borealis de mauvaise qualité et dont l écrou tourne dans le vide... Pas génial non plus.
La bête est prête
Chapitre cinq, roule!
Bon ça y est, mon pneu reçu est monté (en chambre Schwalbe av13f, elle tient le coup). Mes fonds de jante surly n arriveront pas avant fin janvier alors je ne m excite pas pour l instant.
Premiers tours de roue : les mois avaient passé et l appréhension de lourdeur était revenue. J ai commencé par une montée sur du bitume avec vent de face : ptain c est costaud. Puis une montée pleine de cailloux qui secoue habituellement en TS 26. Deux dégonflages successifs m ont donné la bonne pression et j ai retrouvé l effet coussin d air. Ah bah non, ça n est pas si lourd a emmener.
Arrive en haut du plateau, je fais le tour par les singles : wow, ça relance, ça rebondit a la demande, je peux sortir des ornières facilement, ça accroche a mort en dévers.
La descente en dévers m a montré que j étais un poil sous gonfle. Ça a tape un tout petit peu la jante (sans gravité).
Sont arrives ensuite les vacances de Noël. Sorties presque tous les jours dans des conditions terribles. Énormément de boue. Au moins je teste l adhérence. Le bud est quasi irréprochable et n emmené pas tant de boue que ça. Le big fat Larry décroche de temps en temps mais c est toujours rattrapable.
Je n ai pas ou très peu sauté à cause de l état du sol et des réceptions, on verra plus tard.
Je suis rentré crépi de bouillasse à chaque sortie mais avec la banane.
Je n ai pas encore testé de sortie longue (plus de 2h30, si si, pour moi c est long) mais quand les conditions le permettrons, j ai hâte de le faire.
Voici mes impressions : j étais très content de la géométrie du fatty sur lequel j étais très bien. Donc la géo de Greight en est proche. J ai été bien tout de suite dessus. J ai enfin confiance dans ma roue avant avec ce vélo. L accroche est irréprochable. Les montées se font gentiment mais je n ai pas l impression d y laisser beaucoup plus d énergie qu en 26. C est agréable de ne plus buter contre les racines et cailloux.
Le big fat est donc un bon choix pour mon poids, j ai plus de confort que sur le fatty mais le temps a un peu estompé les autres éventuelles différences.
Je ne cherche pas la vitesse pure, c est pour ça que ce vélo est de loin le plus fun que j ai roulé. Je m amuse vraiment avec. Il donne confiance dans le technique et je ne suis pas trop à la ramasse avec mes compères habituels.
Alors je ne pense pas que le fat soit le vélo idéal pour tout le monde (pas plus que le 29, le tr 26 titane ou le gros vélo d enduro) mais c est vraiment a essayer, moi j adore.
A bientôt
Niko
Sauvez les forêts, mangez du castor.