Bon ben ce matin j'accueille Pascal (77) au marché des Vans. Je me bois quelques cafés pour me remonter ! Olivier (Monsieur, faut pas rester là) nous monte dans la montagne avec la voiture de Pascal. J'ai pas la grosse pêche. Pas roulé depuis longtemps, des kilos en trop, fatigué d'un mois à faire des cadres et des cadre (6 solos et 2 tandems en un mois).
Mais j'inaugure "Double 4", mon nouveau big fat à bases courtes (425mm).
Le montage tubeless a ben pris, je peux enfin le rouler aux bonnes pressions.
On rejoint le sommet du Serre de Barre sans choisir l'option facile de la piste et je me fais la main sur des portages et passages bien techniques. Rapidement je prend le joujou en mains et la confiance et les réflexes reviennent vite. On se paie une descente fabuleuse, technique, soutenue, belle. Je me prends au jeu de suivre Pascal sur cette descente que ni lui ni moi ne connait. Le vélo est un régal. Il est facile à placer, difficile à prendre en défaut, il saute tout seul les marches à sauter, enroule les marches à enrouler, s'inscrit facile en courbe sans être un pur sang difficile à contrôler... une réussite.
Tout en bas, un pont avec une rivière, une dalle calcaire, je saute la rivière dans un bunny téméraire et je manque de me vautrer dans la rigole suivante que j'avais pas vu. J'en suis quitte pour une belle égratignure-hématome à la cuisse pour m'être mangé les crochets métalliques pour sacoche de la Brooks Swallow (la disqueuse va sévir
). On arrive aux Vans, on passe devant la terrasse du Serre de Bar (sans le "re" à la fin c'est pas la même chose...), je me tourne pour dire bonjour à quelqu'un et clac le dos...
J'ai expédié Pascal tourner dans le Granzon et le bois de Païolive avec une carte IGN pendant que je me traîne comme une loque du canapé à l'ordinateur. Alors tu veux mon avis sur le big fat et le dos ?
Reste un truc. Le concept big fat appliqué au vélo c'est top. Appliqué au pilote, c'est de la m...