Par rapport à une géométrie cross-country, c'est vrai que les seules réelles particularités de ce cadre sont :
le toptube plus long, et l'angle de direction plus couché que la norme.
Le but c'est d'avoir un vtt bien meilleur en montagne, dans les fortes pentes en montée ou en descente, qui permette plus de facilité dans les parties difficiles qu'un pur cross-country classique.
Vous allez me dire qu'un vrai endurigide est fait pour ça, mais je ne me voyais pas trainer un vélo trop gros à longueur d'année sur des terrains assez faciles (actuellement j'habite dans un plat pays), en attendant les passages vraiment engagés pour en profiter réellement.
Et puis je n'arrive pas à me faire à la position induite par une grosse fourche, les poignées du guidon plus hautes que la selle, pas efficace quand il s'agit de vraiment rouler ailleurs que sur des sentiers scabreux.
Par exemple, je voulais pouvoir avec ce vélo participer (et éventuellement bien me classer) à une compèt marathon, sans être trop handicapé par une géométrie et du matos trop typés enduro.
C'est le problème de tout compromis, le jeu consiste à décider où l'on place le curseur entre les extrêmes.
J'ai donc décidé de greffer un avant d'endurigide en fourche 120 sur un arrière de cross-country classique, avec l'objectif d'avancer, autant que faire ce peut, l'axe de la roue avant par rapport aux mains sur le guidon.
Le but était donc de conserver un vtt utilisable (et performant) sur des parcours faciles où un cross-country ordinaire est tout à fait suffisant.
Mais aussi de pouvoir aller se frotter à du plus engagé en vraie montagne (mais là sans esprit de performance, pas de compèt d'enduro pour moi

) avec plus de facilité et de sécurité, sans avoir à serrer les fesses à cause d'une géométrie limite dans ces conditions.
Tiens, je viens de peser le cadre nu : 1720 g.
Pas des plus light, mais correct et rassurant pour un cadre tout de même un peu "bodybuildé".
Moins c'est mieux . ( mais il peut y avoir des exceptions ...... )