Bon et bin j'ai pas pu tenir, j'ai séché le boulot cette aprem...
C'est la faute de Mournblade, il faisait une sortie cette aprem et m'a appelé pour savoir si je voulais venir avec lui !
Au début j'ai fait mon timide, j'avais largement surgonflé mais au bout de deux dégonflages le vélo a vraiment changé.
Petit bout de route pour aller jusqu'à chez Mournblade, c'est clair que c'est pas le point fort du vélo.
On colle à la route, les virages incisifs sont un peu rock'n roll mais ça roule quand même, on s'habitue assez rapidement.
Une chose est sûr, on ne passe pas inaperçu, les gens matent le vélo avec de grands yeux.
Le guidon est immense, je suis perdu et j’ai un peu de mal à me caler sur une position.
Quelques sauts pour passer des trottoirs, une paire de roues arrière pour dompter la bête, il est joueur et très fun.
Arrivé chez Mournblade, on attaque les bois détrempés, la terre ne colle même pas tellement y'a de flotte.
Premier constat, les pneus larges crépissent le pilote devant et derrière, c’est assez impressionnant, heureusement que j’avais mes lunettes.
Un point dur apparaît à gauche de ma selle, elle semble plus rigide à gauche, au fur et à mesure ça s’est arrangé mais ça n’est pas top confort pour le moment, y’a encore un peu de rodage à faire pour la selle.
Niveau accroche j’arrive pas à le prendre à défaut, le grip est énorme.
Dans les bois le rendement est quasi le même qu’avec un 26 pouces traditionnel, sur chemin de trappe un poil moins mais vraiment un poil.
Le Rohloff demande également un temps de prise en main, c’est clair qu’il n’aime pas les passages de vitesses en force mais j’arrive vite à comprendre le fonctionnement et ce n’est pas pénalisant.
Sur les premiers rapports, quand on met les watts, c’est assez impressionnant d’entendre la pignonerie crier légèrement mais l’ensemble reste plus silencieux que les changements de vitesses à dérailleurs.
Le vélo est très maniable et agile tout en restant stable, son poids s’oublie très vite.
Dans les singles tout passe sans broncher et sans pied à terre, les virages serrés passent incroyablement facilement, les bunny up sont un jeu d’enfant, je me régale.
Je suis même le seul à grimper un escalier en traverse de chemin de fer, les doigts dans le nez.
Les montées très grasses passent tout simplement, les autres en 26 pouces mettent pied à terre, c’est marrant quoi, ce grip de folie !
En bref, en fonction du terrain le fat a ses avantages, c’est indéniable, je pense pouvoir suivre sans problème le rythme des sorties du club local, on verra bientôt ça.
Grosse flotte pour rentrer, je suis trempé mais j’avais encore envie d’en découdre, ce vélo file la banane et la patate !
Au final j’ai pas mal aux fesses, c’est très confortable pour un rigide.
Il me tarde de repartir avec, demain par exemple… histoire d’étoffer un peu mon opinion sur ce vélo.
Quelques photos prise au téléphone, on essayera d’en faire des mieux le prochain coup.