par boude » 30 Juin 2011 18:25
De retour de 3h30 de VTT cet aprem.
3h30, plutôt : 2h15 de VTT, 45mn de marche et 30mn de réparation de pneu !
Avant de partir j’ai donc changé la selle par une selle plus confortable et j’ai aussi orienté différemment le cintre afin d’avoir les poignets moins « cassés ».
Le confort sur les petits cailloux de ce matin est bien meilleur maintenant, ce n’est pas le confort du Dean mais c’est mieux.
Direction d’autres chemins avec des passages plus tortueux et plus techniques en montée et en descente.
Les passages en descente lente sont d’une facilité incroyable. Je passe aussi bien voire mieux avec le Kona qu’avec l’Epic. Je confirme les impressions de ce matin, le Kona est aussi maniable que l’Epic. Enfin la fourche rigide aide bien aussi en amenant une excellent précision de pilotage.
Par contre, même si j’ai la même position entre le Kona et l’Epic, je pilote bien plus sur l’AV avec le Kona et je passe moins souvent derrière la selle dans les passages techniques. Soit la non plongée de la fourche rigide me permet de rester en AV sur le vélo ou alors c’est une sensation de grande sécurité qui ne me pousse pas inconsciemment à passer en AR de la selle. Bref, je suis super bien dans le lent et technique en descente.
De plus, à l’approche d’une passage chaud, je me permets de m’arrêter en restant en équilibre sur le vélo bien plus facilement avec le Kona, je bataille moins pour tenir l’équilibre (à voir aussi les 20% de surface an sol en plus). Après il suffit de repartir et le vélo avale le passage technique.
Bref dans le technique à faible allure, le Kona est royal, il est supérieur à l’Epic et il s'en dégage une sensation de sécurité supérieure, bref plus efficace, plus fun, sensation de grande sécurité : Le TOP.
Dans les descentes rapides, l’Epic avec ses deux suspensions reprend le dessus, toutefois dans les courbes à faible adhérence, le Kona tiens mieux le parquet. L’adhérence est bien meilleure et il s’en dégage encore une fois, une grande sensation de sécurité.
Bref, il faudrait refaire le même parcours avec les mêmes pneus sur les deux vélos pour être réellement affirmatif sur la plus grande facilité du Kona.
Direction, une montée quasi impossible de 200m avec 40m de D+ soit une pente 20%. Les 70° mètres sont formés de cailloux instables très fuyants, qui génèrent de fortes pertes d’adhérence. La suite est composée de rochers dans tous les sens à gravir de 5 à 25cm de haut. Les deux parties sont séparées par un tournant à 90% au plus fort de la pente. Bref un truc bien chiant à monter.
J’y suis passé il y a quinze jours avec l’Epic avec un braquet de 38*36 (soit un rapport de 1.18 équivalent roue de 29), et bien j’ai posé le pied.
Je n’ai jamais essayé avec le Dean car je pensai que c’était impassable en single.
La 1° partie se passe assis sur l’Epic afin de garder une bonne adhérence, avec le Kona je passe en danseuse car j’ai une braquet de rapport 1.5 (équivalent roue de 29) et même en danseuse j’adhère.
Le tournant raide se passe avec la vitesse sur l’Epic, avec le Kona impossible d’y arriver assez vite car la pente est raide et le braquet du Kona est trop long, mais j’arrive à passer grâce à la traction bien supérieure du Kona.
La 2° partie dans les petits rochers n’est qu’une formalité avec le Kona malgré le trop grand braquet, je ne bloque par sur les rocher, le 29 nivelle les obstacles contrairement à l’Epic qui bloque malgré une braquet plus favorable.
Vraiment emballé par cette montée que je pensai impossible en single je me décide de la refaire mais en montant la 1° partie assis sur la selle. Certes c’est plus dur, mais je passe.
Dans le virage je déclipse malencontreusement ma pédale, merde au plus mauvais moment, je suis quasiment à l’arrêt, mais la stabilité du Kona est telle que l’arrive à rester sur le vélo à reclipser et à repartir dans le virage, je n’ai jamais, jamais fait ça avec un 26, à chaque déclipsage avec un 26 dans cette montée, je finissais à pied.
Pour moi, le 29 est une révélation en montée technique à faible vitesse, les 26 sont vraiment larqués.
Pour le retour je me décide de lâcher les freins dans une descente assez cassante, entre 20 et 30km/h. Psihhh, merde j’ai pincé le pneu................. AV. Je suis à 10km de chez moi et à 2.5km de chez mon frère, donc direction la maison de mon frère le vélo sur le dos afin de ne pas déclipser les flancs du pneu. Là, c’est le gros point noir du 29, il est plus lourd à porter qu’un 26 !!!
Conclusions :
Dans les passages lents (de 0 à 15km/h) je trouve le Kona supérieur à l’Epic aussi bien en montée qu’en descente. Une importante sensation de sécurité se dégage aussi du Kona qui permet de tenter des trucs plus chauds qu’avec l’Epic. C’est très surprenant car le prix du Kona est proche de 700 €uros, et le prix de l’Epic est proche de 7000 €uros !
L’inertie des roues de 29, la faible maniabilité du 29, je les cherche encore ..........
Dans les courbes rapides, l’adhérence est meilleure avec le 29 et la confiance est plus importante.
Au dessus de 15km/h, les suspensions de l’Epic sont un avantage important et l’Epic est bien plus rapide.
Bref il faut que je refasse ce test avec des pneus équivalents car 20% de surface en plus avec un profil plus accrocheur cela doit bien compter un peu dans mes constations.
J’ai une idée, tester un Epic en 29 avec le même équipement que sur mon 26, soit un TS 29 à environ 9.4kgrs.
Un 29 ça crève plus qu’un 26 !! (LOL)
La seule certitude à mes yeux actuellement, c’est qu’un 26 sera toujours plus facile à porter qu’un 29.
Comme dit Fernand, maintenant je suis dans la merde car moi qui aime les montées techniques et impossibles, j’avoue que je suis bluffé par la capacité à grimper à gravir d’un 29.