Posté: 21 Oct 2008 13:47non, j'ai revu le barbu & son stump sur la GTL 2 ans + tard: son vélo servait "de vitrine" et c'est aussi un passionné.
MÉLIVÉLO
Le vélo sous toutes ses formes
http://www.melivelo.fr/forum/
Le singlespeed, pour vous : quand? pourquoi? Comment?
Page 3 sur 3
Posté: 21 Oct 2008 13:47Posté: 21 Oct 2008 13:47Ouais, d'ailleurs, ça va bien vos conneries, mais c'est fatigant le SS . c'est quoi le nouveau truc à la mode ?
Posté: 21 Oct 2008 13:52Sobre
Posté: 21 Oct 2008 13:54Déja has been
Next ?
Next ?
Posté: 21 Oct 2008 13:55Mais oui bon sang mais c'est bien sûr!!!! J'avais oublié!!!!
Look carbone
Look carbone
Posté: 21 Oct 2008 13:58Ca vous dérangerait de rester dans le sujet 
Posté: 21 Oct 2008 14:36Gybe a écrit:
Aujourd'hui c'est un plaisir, une pratique "naturelle" en un sens, à la fois simple, simpliste, avec un rythme qui me convient et une porte ouverte sur d'autres pratiques proches, comme le pignon fixe qui m'a fait accrocher à la route, là encore question de rythme et de régularité...
Aujourd'hui c'est aussi une grosse communauté, des amis, des connaissances, d'autres rencontres, des bons moments...
Reste la forêt, ses chemins et le silence...vivement la fin de l'averse.
Tout pareil ou presque : j'en suis à attendre un cadre route (en cours de modif' à Gavray
)
En 2003 ou 2004, la pratique du SS m'a détourné des aspects marketing et des évolutions du VTT : la débauche de technologie sur un objet simple m'effaie
...
Cela à correspondu à un intérêt pour le "old school" en général
: dans l'expression de ma passion, mais aussi dans mon intérêt pour les vieilles voitures (achat d'une deuche en 2005) ou les vieux concepts de voiture (achat du Defender en 2006 : une voiture rustique, simple et sans électronique ou presque 
)...
Les objets anciens m'intéressent de plus en plus : sans parler d'antiquités, j'aime retrouver des choses qui ont servi, qui sont cassées et que je répare...
Et de cette idée de conserver pour éviter de gaspiller, je me suis intéressé à mes modes de consommation, me tournant vers le bio et le durable...
Comme quoi, une pratique alternative, un amusement au départ, peut apporter une certaine idée de sa vie...
Posté: 21 Oct 2008 20:08canada a écrit:Gybe a écrit:
Aujourd'hui c'est un plaisir, une pratique "naturelle" en un sens, à la fois simple, simpliste, avec un rythme qui me convient et une porte ouverte sur d'autres pratiques proches, comme le pignon fixe qui m'a fait accrocher à la route, là encore question de rythme et de régularité...
Aujourd'hui c'est aussi une grosse communauté, des amis, des connaissances, d'autres rencontres, des bons moments...
Reste la forêt, ses chemins et le silence...vivement la fin de l'averse.
Tout pareil ou presque : j'en suis à attendre un cadre route (en cours de modif' à Gavray
En 2003 ou 2004, la pratique du SS m'a détourné des aspects marketing et des évolutions du VTT : la débauche de technologie sur un objet simple m'effaie
Cela à correspondu à un intérêt pour le "old school" en général
Les objets anciens m'intéressent de plus en plus : sans parler d'antiquités, j'aime retrouver des choses qui ont servi, qui sont cassées et que je répare...
Comme quoi, une pratique alternative, un amusement au départ, peut apporter une certaine idée de sa vie...
question durable, le Defender, OK. Mais question Bio, y'a mieux...
Posté: 21 Oct 2008 20:29canada a écrit:... la débauche de technologie sur un objet simple m'effaie
Idem, une fonction une réponse ... simple (single) is beautyfull
canada a écrit:Cela à correspondu à un intérêt pour le "old school" en général
Pas mieux volvo 240, certe elle polue, mais ne roule presque jamais.
canada a écrit:Les objets anciens m'intéressent de plus en plus : sans parler d'antiquités, j'aime retrouver des choses qui ont servi, qui sont cassées et que je répare...
Comme quoi, une pratique alternative, un amusement au départ, peut apporter une certaine idée de sa vie...
Idem, je me penche en se moment sur l'idée de décroissance
Je me rappel d'une réflexion de Patrick Edlinger (célèbrité dans le milieu de l'escalade) qui qualifiait le bonheur ainsi : "une belle journée de sport, et un sandwich jambon beurre en contemplant le paysage"
Je rajoute la bière est c'est l'extase totale
Posté: 21 Oct 2008 20:29rubike a écrit:
question durable, le Defender, OK. Mais question Bio, y'a mieux...
Ca dépend... C'est peut être pas le topic... Qu'est-ce qui est le plus bio : une voiture qui émet plus de CO que ses voisines, ou une voiture que tu peux réparer quasi éternellement (70% des Land produites depuis 1948 roulent encore...), dont les pneux, par exemple, durent 3 fois plus que sur mon Espace...
Je ne suis pas à cours d'arguments, mais on va pas pourrir ce topic...
Posté: 21 Oct 2008 21:09Attention, là c'est atypique.
Quand ?
Ma première, c'est l'anniv de mos, ça devait être l'an dernier. Sur un vélo de prêt d'edespla, avec lequel je me suis lamentablement benné dans l'allée.
Ma seconde première, une SSRP avec mon geared scotché. Bread perd une manivelle, et moi je gagne un tendeur. Bref, là j'ai plus le choix. (pour la petite histoire, ce jour-là c'est pas moi qui vautre, c'est SSM :p )
Ma troisième première, c'est à Ronce, mais avec mon vrai single puisque j'avais plus le choix. Les chemins sont géniaux, les locaux très accueillants, le goudron beaucoup moins.
Depuis j'en ai pas refait.
Comment ?
Avec mon épave. Mon vieux cadre orbea qui saucissone à chaque coup de pédale à repris du service. Au moins la chaine frotte plus contre le dérailleur avant. Par contre il est toujours moche. M'en tape, il marche bien assez bien pour ce que je lui demande. (le flacon, l'ivresse, tout ça...)
Pourquoi ?
A vrai dire, j'aime pas le singlespeed. Le single ne sort jamais en dehors des rassemblements, quand je roule avec je m'emmerde, c'est vachement limitant. Faut dire que j'ai un terrain de jeu plus favorable au multi qu'au single, et l'esprit joueur sur le vélo qui font que même en multi c'est pas monotone.
Donc le vrai pourquoi, c'est l'esprit. Les bourres mémorables, faire du vélo pour le plaisir du vélo et rien d'autre, la simplicité, l'ambiance dans les rassemblements, la déconne... j'vous fait pas un dessin
Ce qui m'amène à conclure que le singlespeed, c'est pas juste un vélo à une seule vitesse, c'est un esprit. Un état d'esprit, une vision du vélo et de la vie en général... Simplement, y'a que quand tu croises un mec en single sur une rando, c'est un peu comme un label : ce mec-là est cool, c'est inratable. A la limite, j'me considère comme un singlespeeder geared . (comme il y a des mecs passés au single pour la mode)
Ca rejoint la citation de bread : "ceux qui auront montés un singlespeed pour des raisons de mode l'auront rangé bien avant de comprendre son interêt et son plaisir". Ou un truc dans le même genre
Quand ?
Ma première, c'est l'anniv de mos, ça devait être l'an dernier. Sur un vélo de prêt d'edespla, avec lequel je me suis lamentablement benné dans l'allée.
Ma seconde première, une SSRP avec mon geared scotché. Bread perd une manivelle, et moi je gagne un tendeur. Bref, là j'ai plus le choix. (pour la petite histoire, ce jour-là c'est pas moi qui vautre, c'est SSM :p )
Ma troisième première, c'est à Ronce, mais avec mon vrai single puisque j'avais plus le choix. Les chemins sont géniaux, les locaux très accueillants, le goudron beaucoup moins.
Depuis j'en ai pas refait.
Comment ?
Avec mon épave. Mon vieux cadre orbea qui saucissone à chaque coup de pédale à repris du service. Au moins la chaine frotte plus contre le dérailleur avant. Par contre il est toujours moche. M'en tape, il marche bien assez bien pour ce que je lui demande. (le flacon, l'ivresse, tout ça...)
Pourquoi ?
A vrai dire, j'aime pas le singlespeed.
Le single ne sort jamais en dehors des rassemblements, quand je roule avec je m'emmerde, c'est vachement limitant. Faut dire que j'ai un terrain de jeu plus favorable au multi qu'au single, et l'esprit joueur sur le vélo qui font que même en multi c'est pas monotone.
Donc le vrai pourquoi, c'est l'esprit. Les bourres mémorables, faire du vélo pour le plaisir du vélo et rien d'autre, la simplicité, l'ambiance dans les rassemblements, la déconne... j'vous fait pas un dessin
Ce qui m'amène à conclure que le singlespeed, c'est pas juste un vélo à une seule vitesse, c'est un esprit. Un état d'esprit, une vision du vélo et de la vie en général... Simplement, y'a que quand tu croises un mec en single sur une rando, c'est un peu comme un label : ce mec-là est cool, c'est inratable. A la limite, j'me considère comme un singlespeeder geared
. (comme il y a des mecs passés au single pour la mode)
Ca rejoint la citation de bread : "ceux qui auront montés un singlespeed pour des raisons de mode l'auront rangé bien avant de comprendre son interêt et son plaisir". Ou un truc dans le même genre
Posté: 21 Oct 2008 21:53frosties a écrit: .... Simplement, y'a que quand tu croises un mec en single sur une rando, c'est un peu comme un label : ce mec-là est cool, c'est inratable. ...
Heuuu , j'en connais au moins un pas cool
Posté: 22 Oct 2008 07:32avec moi, çà fait 2 pas cools! 
Posté: 22 Oct 2008 20:16canada a écrit:rubike a écrit:
question durable, le Defender, OK. Mais question Bio, y'a mieux...
Ca dépend... C'est peut être pas le topic... Qu'est-ce qui est le plus bio : une voiture qui émet plus de CO que ses voisines, ou une voiture que tu peux réparer quasi éternellement (70% des Land produites depuis 1948 roulent encore...), dont les pneux, par exemple, durent 3 fois plus que sur mon Espace...
Je ne suis pas à cours d'arguments, mais on va pas pourrir ce topic...
pas faux...
Posté: 22 Oct 2008 21:19Pour ma part, c'est des motivations basiques : d'abord quand on est sans le sous et WW, pour monter un vélo à moins de 9 kilos, on fait dificilement mieux.... Ensuite, à l'époque où je n'avais pas de vélo route, j'ai fini par ne plus rouler l'hiver tant le lavage-entretien-graissage du multi tout-suspendu me gonflait.
Le plan 2 heures de vélo dans la boue, puis 2 heures à nettoyer la boue, surtout en appartement, j'ai fini par me lasser.
Un cadre Spé que je n'arrive pas à vendre, un stock de pièces à la cave, un tendeur et une fourche rigide plus tard, j'ai mon outil d'entraînement pour les froides forêts hivernales.
L'été, en revanche, je pars à la montagne et avec mes petites pattes, je préfère le multi.
a+
Le plan 2 heures de vélo dans la boue, puis 2 heures à nettoyer la boue, surtout en appartement, j'ai fini par me lasser.
Un cadre Spé que je n'arrive pas à vendre, un stock de pièces à la cave, un tendeur et une fourche rigide plus tard, j'ai mon outil d'entraînement pour les froides forêts hivernales.
L'été, en revanche, je pars à la montagne et avec mes petites pattes, je préfère le multi.
a+
Posté: 02 Nov 2008 10:38hello
je profite de ce beau temps de m.... pour me joindre à la thérapie de groupe
pour moi la révélation SS est apparue avec le Bimix
en pleine débauche de technologie (années 2000 avec des suspensions qui fuient et qui prennent du jeux des freins à disque qui coinent et à purger tous le 1/4h) ce furieux concept m'a éclaté à la gueule en passant chez mon bouclard en 99/2000
on tâtonnait aussi de la piste de BMX donc 1.87m sur ce cadre de nain même pas peur !
après bricolage et adaptation de la transmission sur nos bords mer ça le fasait bien et ça enervé dèjà tout le monde
et puis rechute dans la technologie, SUNN sort sa première pré serie de SAINTS et là erreur fatale j'abandonne mon Bimix pour adopter ce cadre plus adapté à ma morphologie
fin du premier acte
après une mise en vieille du vélo suite à l'achat d'un moto de trial je reviens en craquant pour un BLUR mais en 2005 / 2006 je croise une annonce sur VV pour un kona UNIT et là souvenir souvenir le bidule me fait cruellement penser à mon bimix ( je devrait au bimix de madame canada... ) et me redonne des sensations proches de mes premières sorties de vélo de montagne en 89
dés qu'il est arrivé, le BLUR à pris la poussière et sans est fini des suspension et des vitesses
une F100x pour un peu de confort et zouzou
s'en est suivi une erreur de casting , gary fisher RIG, car globalement trop lourd et je ne trouve pas d'intêret au 29 sur nos single track
puis le vélo magique avec les mensurations qui vont bien mon raaaaaaalllllooovvvvvveeeellllly cannon 1FG de 2004 (couleur tampon JEX) me font abandonner le UNIT et ses 18 petits pouces
un coup d'essai avec le titane sur un TITERA remplacé par il y a 1 an par un VERVE pas uniquement par pur snobisme, mais y a pas, ce cadre à un rendement de fou avec un confort de limousine
et depuis peu un SOBRE et venu rejoindre la famille car 1 an sans acheter un vélo c'est long...
voilà pour le comment
sur le pourquoi on va vite faire le tour,
1 ça ne fait pas de bruit (pas de tic tic ni sccccccrac)
2 c'est du pur bonheur au quotidien
3 y a que des mecs cool qui pratiquent dans le coin
4 en 2 h t'as les jambes explosées et le poumons en sang
5 impossible passer le couple du 32*16 sur du gras, donc je ne roule jamais dans la bouillasse
6 ce qui en découle = pas d'entretien
voili voilà
bizz
je profite de ce beau temps de m.... pour me joindre à la thérapie de groupe
pour moi la révélation SS est apparue avec le Bimix
en pleine débauche de technologie (années 2000 avec des suspensions qui fuient et qui prennent du jeux des freins à disque qui coinent et à purger tous le 1/4h) ce furieux concept m'a éclaté à la gueule en passant chez mon bouclard en 99/2000
on tâtonnait aussi de la piste de BMX donc 1.87m sur ce cadre de nain même pas peur !
après bricolage et adaptation de la transmission sur nos bords mer ça le fasait bien et ça enervé dèjà tout le monde
et puis rechute dans la technologie, SUNN sort sa première pré serie de SAINTS et là erreur fatale j'abandonne mon Bimix pour adopter ce cadre plus adapté à ma morphologie
fin du premier acte
après une mise en vieille du vélo suite à l'achat d'un moto de trial je reviens en craquant pour un BLUR mais en 2005 / 2006 je croise une annonce sur VV pour un kona UNIT et là souvenir souvenir le bidule me fait cruellement penser à mon bimix ( je devrait au bimix de madame canada...
) et me redonne des sensations proches de mes premières sorties de vélo de montagne en 89
dés qu'il est arrivé, le BLUR à pris la poussière et sans est fini des suspension et des vitesses
une F100x pour un peu de confort et zouzou
s'en est suivi une erreur de casting , gary fisher RIG, car globalement trop lourd et je ne trouve pas d'intêret au 29 sur nos single track
puis le vélo magique avec les mensurations qui vont bien mon raaaaaaalllllooovvvvvveeeellllly cannon 1FG de 2004 (couleur tampon JEX) me font abandonner le UNIT et ses 18 petits pouces
un coup d'essai avec le titane sur un TITERA remplacé par il y a 1 an par un VERVE pas uniquement par pur snobisme, mais y a pas, ce cadre à un rendement de fou avec un confort de limousine
et depuis peu un SOBRE et venu rejoindre la famille car 1 an sans acheter un vélo c'est long...
voilà pour le comment
sur le pourquoi on va vite faire le tour,
1 ça ne fait pas de bruit (pas de tic tic ni sccccccrac)
2 c'est du pur bonheur au quotidien
3 y a que des mecs cool qui pratiquent dans le coin
4 en 2 h t'as les jambes explosées et le poumons en sang
5 impossible passer le couple du 32*16 sur du gras, donc je ne roule jamais dans la bouillasse
6 ce qui en découle = pas d'entretien
voili voilà
bizz
Posté: 04 Nov 2008 10:24ladatura a écrit:canada a écrit:... la débauche de technologie sur un objet simple m'effaie
Idem, je me penche en se moment sur l'idée de décroissance
pour reprendre un terme à la mode je ne sais pas si le coté low tech qui me motive (un peu comme vous) ou le coté "retour à l'essentiel"
finalement quand t'as eu un bidule suspendu complexe nécessitant un bac + 5 pour le réglage de la suspension et +7 pour appréhender l'usage des 24 manettes et boutons que tu trouves au guidon, t'es en droit de te demander c'est quoi l'essentiel? (oui je sais ça fait un peu vieux con ma philosophie à 2 balles)
c'est sans doute la recherche d'une trajectoire bien léchée qui te propulse en haut du maudit raidar plus que la faculté à jouer avec tous les pustules de ton guidon avant la grimpette??
c'est rouler pleine balle 2 h douche comprise et jeter le vélo au fond du garage car t'es à la bourre ou rouler 1 h et passer 1h à astiquer une bicyclette pleine de recoins ?? (j'anticipe les remarques de certains = dans les 2 cas on conserve la faculté de s'astiquer sous la douche
)
et puis rouler à "l'ancienne" (post 90 touch) avec un groupuscule de buveurs de bière est assez rassurant comme perspective pour une fin de carrière à vélocipède débutée dans un autre siècle!
le style épuré de la bête apporte indéniablement un gros plus (à vous lire le paddy wagon est l'achat impulsif par excellence ... oui je sais moi aussi j'ai succombé
)
fin de philosophie à 2.5€ du matin
bizz
Posté: 04 Nov 2008 11:53Bon, là, j'ai matière à raconter...
Quand ?
Déjà là, c'est compliqué...
En 1997, j'ai découvert le singlespeed grâce à Mountain Bike Action, que je lisais pour améliorer mon anglais. Un dossier de trois articles présentait trois manières de rouler différemment en tout-terrain : cyclocross, cruiser et singlespeed. L'article sur le singlespeed faisait 4 pages et présentait trois montures uniques : un Salsa A La Carte (à l'époque encore soudé à la main aux USA), un Bontrager (idem) et un Schwinn made in Durango de toute beauté avec sa peinture à paillettes. Je tombe sous le charme, mais je me demande bien à quoi ça peut servir...
Deux ans plus tard, Mountain Bike Action fait de nouveau un dossier sur le singlespeed. Une petite dizaine de pages et des montures de folies, comme ce splendide Rock Lobster que j'ai vu quasiment 10 ans plus tard à Santa Cruz :
A nouveau, je trouve ces vélos superbes, la ligne épurée et dépouillée me plaît. Je commence à me poser sérieusement la question d'essayer. Je commence à fouiller un peu sur le net, auquel je commence à avoir accès, et me rend vite compte que le matériel spécifique est hors de portée. A la fois matérielle (il faut tout faire venir des USA) et financière (budget d'étudiant oblige...). Bon, tant pis, ça attendra.
En 2000, je me casse la jambe, je passe 6 mois à lire des magazines de VTT au lieu de rouler. Je revends mon VTT, je passe sur un cadre plus court et fais mon premier montage à la carte. Mon budget étant un peu court, je décide de recommencer le VTT en singlespeed et d'économiser un peu sur la transmission pour le moment. De toute manière, je recommence par des trucs faciles, pour ne pas martyriser ma jambe tout de suite. Mais finalement, je ne rachèterais pas un seul dérailleur avant 4 ou 5 ans...
Je fais donc mes premiers tours de roue juste avant Noël 2000. En février 2001, One Gear naît. Et la suite n'a été qu'un flou passé bien trop vite. Jamais je n'aurais imaginé organiser des évènements il y a 8 ans et encore moins chercher à organiser le SSWC !
Pourquoi ?
A l'origine par curiosité et simple goût de ce look épuré au possible. Je suis toujours aussi fan de ces lignes classiques et dénuées d'artifice. Le strict nécessaire et rien de plus.
Depuis, j'ai appris à apprécié ce dénuement de moyens qui oblige à se concentrer sur l'essentiel pour avancer correctement : soi. On ne peut pas tricher en singlespeed, les jours sans se voient tout de suite. Mais la récompense morale quand on vainc la difficulté vaut bien cette peine et cette exigence.
L'aspect organisation a rajouté une dimension supplémentaire à tout ça. Et désormais, je m'attache autant à ma pratique personnelle qu'à resserrer les liens entre les singlespeeders français (voire européens, quand j'en ai l'occasion). Provoquer des rencontres, faire naître des sourires et souvenirs communs, essayer d'insuffler un esprit amical et détendu à tout ça. Je fais du social, en quelque sorte.
Comment ?
Avec du Sunn depuis mes débuts en singlespeed, un Xircuit maintes fois modifié et repeint, délaissé une saison pour un petit frère plus léger et nerveux, bientôt abandonné pour une monture taillée sur mesure pour mon gabarit et ma pratique. J'ai hâte...
PS : j'essaierai de scanner les articles de MBA.
Quand ?
Déjà là, c'est compliqué...
En 1997, j'ai découvert le singlespeed grâce à Mountain Bike Action, que je lisais pour améliorer mon anglais. Un dossier de trois articles présentait trois manières de rouler différemment en tout-terrain : cyclocross, cruiser et singlespeed. L'article sur le singlespeed faisait 4 pages et présentait trois montures uniques : un Salsa A La Carte (à l'époque encore soudé à la main aux USA), un Bontrager (idem) et un Schwinn made in Durango de toute beauté avec sa peinture à paillettes. Je tombe sous le charme, mais je me demande bien à quoi ça peut servir...
Deux ans plus tard, Mountain Bike Action fait de nouveau un dossier sur le singlespeed. Une petite dizaine de pages et des montures de folies, comme ce splendide Rock Lobster que j'ai vu quasiment 10 ans plus tard à Santa Cruz :
A nouveau, je trouve ces vélos superbes, la ligne épurée et dépouillée me plaît. Je commence à me poser sérieusement la question d'essayer. Je commence à fouiller un peu sur le net, auquel je commence à avoir accès, et me rend vite compte que le matériel spécifique est hors de portée. A la fois matérielle (il faut tout faire venir des USA) et financière (budget d'étudiant oblige...). Bon, tant pis, ça attendra.
En 2000, je me casse la jambe, je passe 6 mois à lire des magazines de VTT au lieu de rouler. Je revends mon VTT, je passe sur un cadre plus court et fais mon premier montage à la carte. Mon budget étant un peu court, je décide de recommencer le VTT en singlespeed et d'économiser un peu sur la transmission pour le moment. De toute manière, je recommence par des trucs faciles, pour ne pas martyriser ma jambe tout de suite. Mais finalement, je ne rachèterais pas un seul dérailleur avant 4 ou 5 ans...
Je fais donc mes premiers tours de roue juste avant Noël 2000. En février 2001, One Gear naît. Et la suite n'a été qu'un flou passé bien trop vite. Jamais je n'aurais imaginé organiser des évènements il y a 8 ans et encore moins chercher à organiser le SSWC !
Pourquoi ?
A l'origine par curiosité et simple goût de ce look épuré au possible. Je suis toujours aussi fan de ces lignes classiques et dénuées d'artifice. Le strict nécessaire et rien de plus.
Depuis, j'ai appris à apprécié ce dénuement de moyens qui oblige à se concentrer sur l'essentiel pour avancer correctement : soi. On ne peut pas tricher en singlespeed, les jours sans se voient tout de suite. Mais la récompense morale quand on vainc la difficulté vaut bien cette peine et cette exigence.
L'aspect organisation a rajouté une dimension supplémentaire à tout ça. Et désormais, je m'attache autant à ma pratique personnelle qu'à resserrer les liens entre les singlespeeders français (voire européens, quand j'en ai l'occasion). Provoquer des rencontres, faire naître des sourires et souvenirs communs, essayer d'insuffler un esprit amical et détendu à tout ça. Je fais du social, en quelque sorte.
Comment ?
Avec du Sunn depuis mes débuts en singlespeed, un Xircuit maintes fois modifié et repeint, délaissé une saison pour un petit frère plus léger et nerveux, bientôt abandonné pour une monture taillée sur mesure pour mon gabarit et ma pratique. J'ai hâte...
PS : j'essaierai de scanner les articles de MBA.
Posté: 05 Mar 2010 11:18http://wideopenmag.co.uk/the-magazine
voir le n°11, pages 26 à 29, Cotic single speed : ça correspond assez bien à l'idée que je me fais d'un SS et de son utilisation.
voir le n°11, pages 26 à 29, Cotic single speed : ça correspond assez bien à l'idée que je me fais d'un SS et de son utilisation.
Posté: 05 Mar 2010 14:45quand en 2009, contamination Breadienne, beaucoup entendu parler avant par Repartout, mais pour moi alors, impraticable dans mon "secteur". 
comment avec un emery rouge qui dormait dans un coin, maintenant un univega acier en attendant le ripolinage de l'emery. p't'etre quelque chose a venir s'il en reste.
pourquoi ben pour mourrir un peu moins con, bien que tres difficile vu ma condition physique, j'en eprouve un grand plaisir. cette année je differe le debut des hostilités, degraissage du mammouth oblige .
comment avec un emery rouge qui dormait dans un coin, maintenant un univega acier en attendant le ripolinage de l'emery. p't'etre quelque chose a venir s'il en reste.
pourquoi ben pour mourrir un peu moins con, bien que tres difficile vu ma condition physique, j'en eprouve un grand plaisir. cette année je differe le debut des hostilités, degraissage du mammouth oblige
.Posté: 05 Mar 2010 20:16bzhoc a écrit:http://wideopenmag.co.uk/the-magazine
voir le n°11, pages 26 à 29, Cotic single speed : ça correspond assez bien à l'idée que je me fais d'un SS et de son utilisation.
Sympa en effet et belle photos
Posté: 05 Mar 2010 20:48Y'a une video en cliquant en bas à droite. Je soupçonne le gars d'avoir pris les remontées mécaniques... En plus c'est pas un single mais un dingle.
Sinon, oui complètement d'accord. Un SS n'est pas un sous VTT*. Moi je ne roule plus exclusivement qu'en SS. D'ailleurs, le vélo sur lequel j'ai pris la photo de mon avatar porte le nom de Froggy. Et j'ai enfin compris ce que ça voulait dire : Full Rigid One Gear Gros Yann
* Ah non, je me suis trompé. Les SS26 sont effectivement des sous VTT
Sinon, oui complètement d'accord. Un SS n'est pas un sous VTT*. Moi je ne roule plus exclusivement qu'en SS. D'ailleurs, le vélo sur lequel j'ai pris la photo de mon avatar porte le nom de Froggy. Et j'ai enfin compris ce que ça voulait dire : Full Rigid One Gear Gros Yann
* Ah non, je me suis trompé. Les SS26 sont effectivement des sous VTT
Posté: 08 Mar 2010 08:59j'ai pas la caisse pour du single en montagne, mais en dehors de ce type de région dans laquelle j'habite pas, je ne trouve plus vraiment d'intérêt aux vitesses pour ma pratique non compétitive. Et pour les vitesses c'est vraiment marginal.
J'ai pas le niveau de cet anglais, mais ce que j'aime c'est l'esprit : un single n'est pas qu'un vélo de XC, c'est aussi un vélo qui permet de passer partout et de s'amuser.
J'ai pas le niveau de cet anglais, mais ce que j'aime c'est l'esprit : un single n'est pas qu'un vélo de XC, c'est aussi un vélo qui permet de passer partout et de s'amuser.