Bon concernant l'histoire de l'article (putain quelle photo de merde vraiment), je vais essayer de vous présenter les faits.
Le but était de présenter Cannon en quelque sorte. Pour les chronos j'en avais suffisament bouffé en ski et à un niveau assez élevé pour ne plus avoir envie de me battre en VTT. J'ai eu un dramatique accident à Val Di en coupe FIS en descente en 95 qui m'a fait arreter la compet.
Le VTT s'était mon plaisir, ma passion et mon 4h en qques sortes. J'étais en train de passer mes diplomes en ski et en VTT (oui on m'a donné le BE
) et la compet j'en avais rien a faire donc. je frequentais un peu les courses de descente et les avalanches mais je savais que j'étais pas Vouilloz. J'avais 2 but à cet age là.
Travailler chez C'dale car c'est l'une des grandes boites du cycle et l'une des plus innovante. Et leur esprit me convenait parfaitement bien. C'est comme ça que j'ai commencé à faire connaissance avec Dommique Montaggioni (allias DocHeadshok) et mon regretté ami Pierre Maruejol. Ils ont pu voir mes diverses connaissances sur Cannon et me mettre le pied à l'interieur de la boite pour me faire embaucher. Au sein du pole France il manquait des gens comme moi donc ça à de suite fonctionné.
Le deuxieme c'est l'enseignement des valeurs du sport et des techniques. D'ou le diplome en ski et en VTT. J'ai toujours adoré les gamins (attention dans le bon sens du terme svp) et leur apprendre les rudiments du vélo.
C'est d'ailleurs lors d'une sortie avec les gamins qu'en leur montrant (aux plus téméraires) comment passer une double que je me suis complètement vautré et bouzillé mon scafoïde gauche (d'où le platre lors de l'article et la mauvaise langue de Candau). J'ai qques fois accompagné les gamins du club ou du comité sur les TRJV ou les TNJV, c'est un plaisir fabuleux qu'en tu leur apprends le sens des trajectoires ou pourquoi il vaut mieux poser la roue là et pas là. Ils te regardent avec passion et c'est geant. Comme le plaisir que l'on a eu la première fois où on a réussi un wheeling sur 50m.
Pour en revenir à l'article donc le but était de parler de Cannon de mon point de vu et pas d'étaler ma chance d'en avoir plusieurs. Je collectionnais pas encore sinon j'en aurai du matos. Mes parents m'ont toujours fait bosser (contre rémunération). Et donc l'hiver au ski quand j'étais pas à l'école ou au magasin en saison à Lourdes pour bosser. Ca me fesait mon argent de poche en qques sortes. L'argent que je recevais en bossant, je le foutais dans les vélos. La chance que j'avais avec Cannon et Pierre Maruejol (il était le commercial pour le Sud Ouest) c'était d'avoir un espèce de contrat magasin ou j'avais les vélos à un certain tarif. C'était bon pour la marque et pour le magasin. On a jamais vraiment calculé mais à un moment, 80% (et c'est vrai) des adultes de mon club roulait en Cannon. Et cela c'est pas mal ressentit bénéfiquement dans la région en elle même au niveau commercial.
C'est pour ça que la marque m'a envoyé au sein du SAV, m'occuper de la KitList, des formations revendeurs un peu partout en Europe et sur les courses tant françaises qu'internationnale, etc...
LE BUT DONC ETAIT DE PARLER DE CANNONDALE ET PRESENTER MON POINT DE VUE SUR LA MARQUE. Pourquoi un tel engoument? Ben pour des histoires telle que le Raven, la Lefty, les Super V, la Moto et les tonnes d'histoires et de souvenir qui s'y rapporte. Pour avoir également bossé pour Spé par la suite, je peux vous dire que j'ai pas vécu les mêmes trucs. J'ai jamais vu des gens avoir les yeux qui brillent sur un Epic comme ce fut le cas pour un Raven. Mon choix était donc le bon de vouloir appartenir à Cannon et je peux vous dire que ce fut une expérience incroyable pour tous ceux qui y sont passés. On avait tous une complicité géniale et une motivation hors du commun. Ca me fait penser à une drole d' histoire que j'ai eu avec Oswarek (je sais pas si vous vous souvenez de lui). Mais bon je vous la raconterai une autre fois le roman est déja bien long.
Pour finir il y avait une photo geniale prise de la terrasse où je suis dans le jardin, avec mes vélos en cercle, des fringues et mes croquis (oui je fesais des études de dessinateur industriel à l'époque pour partir bosser aux US chez Cannon
). Bon ben il preféré garder la photo de la cave complètement à chier. C'est son choix, le mien est fait aussi.