voici une photo retrouvée sur le web, j'en ai pas à moi:
Il roule avec en rando, sportive, assez vite prend goût au trial, les composants morflent pas mal. Il ne change que ce qui casse ou est trop usé.
Je le récupère en 2000 environ, il ne s’en sert plus (à fond dans les études), et moi je n’ai plus de vélo du tout. J’ai envie de reprendre. Je commence à rouler avec, j’ai pas de fric, je répare le minimum (grip shift de merde…) et je change quelques pièces au fur et à mesure. Très peu de temps après, à la faveur d’un déplacement prof, j’ai deux trois sous. Je lui fait une belle robe jaune, lui achète des pythons jaunes aussi avec des chambres latex, c’est l’horreur. Ça avance mais qu’est-ce que je prend dans la tronche et qu’est-ce que je crève !!!! Avec une mention spéciale rando aux 6 crevaisons dont deux chambres latex explosées sur 40 cm (le temps de freiner).
Je lui remets donc bien vite squale et koyote, c’est presque ma version préférée.
Dans ces temps là je roule un peu, j’ai vraiment du mal à faire 500 D+ sans mourir. Ça vient un peu. Une de ces fois je croise une môme qui me prend pour le môssieur des pages jaunes, la peinture saute aussi sec dans les deux jours, il restera brut. Première version assez moche (ça deviendra une habitude) avec les magura HS33 achetés en 2004 aux championnats du monde aux gêts, les crossmax de koyote pour essayer. La fourche acier a été peinte en noir mat à la bombe, je l’aurais bien laissée brute.
En 2005 je change un peu la transmission qui en a bien besoin (manivelles pliée par la grâce de mon petit frère en passage de tronc), les pneus commencent à prendre du volume, je vais au vélovert camp avec, le marketing me rattrape, je m’inscris sur le forum, je touche une fourche emery triple butted vraiment hyper confortable par rapport à celle d’origine, ma potence se raccourcit, le cintre devient relevé, c’est ma version préférée visuellement parlant.
Cet hiver là je chope une magnifique tendinite qui me tiendra plus d’un an, à cause de morphologie pourrave, jambes trop longues ! c’est pourtant l’hiver de tous les dangers, celui de ma préparation à ma première transvésubienne. Pas de changement majeur sur le vélo, je l’aime toujours beaucoup. Pour me faire pardonner, j’achète un cannondale flamming à Kris le rouge pour offrir à mon petit frère, ce qui scellera notre accord, le Giant est à moi !
photo du projet le plus abouti, mais j'en aurais eu vite marre avec mon nom dessus:
Après le succès de la transvé en mai 2006 (que je termine ruiné, dos bloqué, doigts bloqués pendant une semaine…), je me monte un cadre acier pour passer aux freins à disques (c’est le second effet forum) offert pour mon anniversaire. J’envoie le Giant à Kris pour une peinture qui tue, et pour qu’il continue à rouler je le passe en vélotaf.
Mais je ne suis pas bien dessus, impossible de me débarrasser de cette tendinite de merde, elle empire avec la position et l’effort « route ». Je pense que ça vient du cadre, donc 2 mois de repos et le Giant au clou. Je change le cadre du vélotaf après avoir pris des cotes chez un marchand de vélo. Enfin je suis bien sur un vélo ! Par contre je suis maintenant emmerdé, le Giant ne roule plus… Pas grave, le troisième effet forum me le fera monter en monovitesse. Au départ uniquement pour le faire rouler, ensuite je me prendrais au jeu sur certains parcours.
Je roule avec de temps en temps sur des parcours vallonés, en montagne c’est vraiment galère, je suis maintenant habitué aux freins à disque, à la position relevée, à plus de confort. Pour aller au bout du délire, je « coordonne » les pneus à la bicyclette. la version qui picote les yeux !
Baroud d’honneur tout terrain, le marathon du roc d’azur 2007 en moins de 6h00, que je termine en 5h56 minutes complètement ruiné, tout est bloqué depuis les lombaires jusqu’à la nuque. Je marche toute la fin dès que ça monte, dès que ça tape je souffre le martyr.
Je décide de me monter un vrai monovitesse à disques dès que je peux, celui-ci ne freine rien, est trop inconfortable en tout terrain. le vélo deviendra donc un vélotaf complémentaire, et pour qu’il soit vraiment différent de l’autre, totalement dépouillé. Pas de lumières, de garde boue, de vitesses, de l’efficace quoi, il faut juste faire modifier le cadre, ce que Yann fait très bien. Le voici donc dans sa toute dernière version, prêt à tuer des bornes aussi loin que je pourrai l’emmener. Reste la position à parfaire, histoire de le rendre un peu moins moche, ça devient une habitude !
un vélo, 15 ans de bonheur et d'aventures, toutes mes premières fois significatives avec ce vélo, bref, un vélo d'une demi vie quoi
snif je suis zemu !
) derrière est un très beau résultat.
non! , on ne veut pas de photos 
