Attention, je sais que c'est violent pour un lundi matin donc si vous n'êtes pas prêts, passez votre chemin.
Ce post concerne le fonctionnement des tensiomètres. Quand j'ai vu le tensiomètre Park Tools (mais le DT ou autre fonctionne exactement sur le même principe), je me suis dit que la longueur du rayon avait forcément une influence sur la mesure. Mais à ma grande surprise, dans les tables fournies avec, il n'y avait rien qui se référait à la longueur, juste le diamètre. Bon, j'ai pas poussé plus loin sur le moment.
Mais par la suite, nous avons eu sur trois roues montées en Rohloff des problèmes de sous-tension de rayon qui ont généré des desserrages d'écrous et je me suis reposé cette question.
Selon moi le principe de fonctionnement de ces tensiomètres serait bon si le rayon était bridé sur les deux plots fixes du tensiomètre, on isolerait une longueur de rayon donnée qui réagirait donc de manière indépendante de sa longueur totale à la pression du plot mobile.
En revanche avec l'architecture des tensiomètres que l'on connait, il est évident que le rayon peut glisser sur les plots fixes (la sur-tension appliquée par le plot mobile est bien supérieure au frottement sur les plots fixes). C'est donc l'intégralité du rayon qui répond à la poussée du plot mobile.
Il me semble donc évident qu'un rayon plus long va réagir plus et que le plot mobile va aller plus loin. Le tensiomètre va donc indiquer une tension plus faible qui va inciter à retendre le rayon. En revanche, un rayon court (c'est le cas des roues montées en Rohloff) va indiquer une tension élevée alors même que le rayon n'est pas très tendu. C'est ce qui me fait penser que le problème de sous-tension que nous avons rencontré vient de l'appareil qui nous a donné une tension plus importante qu'en réalité.
Votre avis ? Dans les tables fournies avec le DT est ce que le longueur est prise en compte ?