Lundi 1/01 :
La journée commence calmement. Petit-déjeuner avec titalain pendant que sa moitié profite encore de la couette et je quitte Lodève un peu après 10h après avoir remercié mon hôte improvisé, consulté la carte et décidé de la destination de la journée.
Je cruise gentiment pendant trois heures sur les nationales au son de
Morcheeba et des
Red Hot. Les derniers kilomètres se font sur des petits routes dignes de la lande écossaise, mais j'aboutis finalement à
Aragon, petit village perdu dans le relief valonné au nord de Carcassonne. Repéré quelques jours plus tôt sur le guide des centres FFC, le site s'avèrera un excellent choix de destination.
14h, le vélo est sorti, je suis en tenue et prêt à attaquer les chemins du coin. Je pars sur le circuit 5 et ça commence fort avec quelques kilomètres de singletrack virevoltant et valonné. Je vous passe les détails de mes errances, mais en un peu plus de 30km, j'ai découvert un coin de France splendide qui alterne les pistes larges sur les plateaux et les singletracks techniques dès qu'il y a plus de pente. Le caillou n'est jamais loin et les descentes sont souvent un minimum techniques, voire cassantes par endroits. Un vrai régal qui me rappelle parfois la Transvé ou encore certains chemins du Colorado.
17h, je suis de retour à Aragon, il tombe 3 gouttes, je me restaure, me change et je plie doucement mon bordel. Il est finalement temps de faire vrombrir à nouveau le valeureux break. Un peu claqué mais toujours pas de plan précis en tête, la seule contrainte est d'être au boulot jeudi 3/01 au matin.
Je prends la route inverse, mais bifurque à Béziers pour aller voir la mer et dîner quelque part au son des vagues sous la pleine lune. J'atteris à
Valras-plage où je m'arrête quelques minutes. Le vent, la fraicheur et le son de la mer me revigorent un peu. Mais l'armée de camping cars ne m'incite pas à rester. Je vais un peu à côté, à Sérignan-plage, bourgade complètement vide en cette saison. Au bout de la route, la plage et c'est sur le dernier mètre de bitume que je stoppe la Megane. C'est là que je dînerais. Je sors la frontale et le réchaud, mets de l'eau à chauffer et débouche la demi bouteille de champagne que j'avais dans la glacière. Je suis à moitié saoûl en deux gorgées, mais peu importe.
Une heure et demi plus tard, au moins, je repars vers le nord. Il est près de 23h quand j'arrête le moteur à
Celles, au bord du lac du Salagou. Il pleut et je décide de dormir dans le break. Je fais place nette à l'arrière, sors mon duvet et sombre rapidement dans un sommeil bien mérité au son de la pluie sur le toit de la voiture...
A suivre...