Yann a écrit:Dans une vie intérieure j'étais responsable du plan des déplacements urbains et chargé en général de la promotion des alternatives à la voiture individuelle au syndicat des transports de l'agglomération mulhousienne.
Yann a écrit:Enfin, il faut tenir compte du fait que chez les cyclistes il y a les lièvres et les tortues. Imposer le parcours super sécurisé mais plein d'arrêts des tortues aux lièvres est une vraie galère. Et balancer les tortues dans la circulation automobile est pas cool non plus : ils flippent et emmerdent le monde. Donc des aménagements NON obligatoires (panneau vélo carré bleu et non rond bleu) pour que les lièvres qui sont capables d'aller aussi vite voire plus vite que les voitures aient le droit de ne pas rouler sur l'aménagement lent.
Yann a écrit:Par contre quand on s'écarte du centre et que les vitesses augmentent en même temps que les carrefours s'espacent, alors là oui, de vraies pistes cyclables.
BrunoD a écrit:En plus depuis ce matin en PF
Yann a écrit:Traverser un petit bout du Vercors alors. Il fait largement plus de 40 km...
Mais c'est pas le même usage que les pistes cyclables urbaines quand même. Je doute que beaucoup de monde l'emploie en vélotaf (3 ou 4 gars probablement comme pour toutes les voies vertes), c'est surtout du loisir.
Yann a écrit:Pas forcément. En zone urbaine dense, la mixité des voies est souvent la meilleure solution. Quand il y a plein de carrefours, une piste cyclable parallèle à la route est super accidentogène. J'avais ça à Strasbourg et je ne te dis pas le nombre de fois où j'ai failli me manger une bagnole qui tournait à droite sans m'avoir vu. Donc en centre ville, tout le monde ensemble mais des moyens pour ralentir la circulation.
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