"Yann", tu ne crois pas si bien dire...
On en arrive à un point où la démarche thérapeutique peut elle même être la source de nouvelle pathologie!
Pour avoir pas mal fréquenté les salons "bio" et les "thérapeutes" de tout poils - oupa - je me suis fait souvent la réflexion que certaines méthodes ou démarche tenaient plus d'un égocentrisme exacerbé à s'occuper de soi - par solitude, par angoisse du futur, du présent ou du passé - que par réel volonté ou nécessité de se soigner.
Dans notre monde occidental très "Moi-je, moi-je", passer trop de temps à s'occuper de soi, c'est aussi la meilleure façon de le perdre.
C'est le piège le plus évident de toute thérapie personnelle. A trop ce regarder le nombril, on fini non seulement à oublier les autres mais surtout, on se trouve ou on s'invente des "maladies" qui n'auraient même pas existé autrement.
Et il sont nombreux, les "thérapeutes" se servant de cette angoisse du "moi-je" pour déballer de pseudo solutions souvent dupliquées sur des médecines anciennes misent à la va vite au goût du jour...
Les intérêts en jeu sont bien plus financiers et de l'ordre du "pouvoir" que la guérison des participants.
Il suffit de voir l'intolérance et la foire d'empoigne qui règne sur beaucoup des forums consacrés au soin et à l'amour des autres!
Bref, tout ça pour dire, qu'aborder ces questions ici me fait avoir des réticences que je voulais exprimer d'entrée car l'exercice me parait périlleux et semé de pièges par nos idées reçues, nos habitudes, notre éducation...
Voilà pour ma séquence "drozophilatoire"!

"C'est vrai... Je suis une grosse quiche - mais j'ai des bonnes fiches!"