Il vous fallait un Marseillais

Salut salut,
Gil, 42 ans, Marseillais de Marseille.
Adoubé par David Single Speed Maniac que je remercie pour l’acceptation dans la famille.
J’ai commencé le vélo vers 6 ans, dans la cours de l’auto-école de mes parents où je tournais frénétiquement comme un hamster, trop fier de pouvoir rouler à fond sans petites roulettes.
Puis est venu le temps d’avoir un vrai vélo, un BMX ( nous sommes vers 87/88), cadre jaune fluo, et ensemble des périphériques blancs, y compris ces superbes roues à bâton. Jamais de club, mais pour autant, il aura fait des km jusqu’à me trahir sur un saut de trottoir, me laissant le guidon désolidarisé du cadre dans les mains. Constat : le goudron c’est dur!
Nous sommes donc vers 91/92, et entre temps le mountain bike a pris son essor. Mes parents m’offrent un superbe…TopBike 24’’, la marque de (ou distribuée par) Carrefour. A cette époque les choix professionnels de mes parents les ont plongés dans de graves problèmes financiers, mais ce vélo, je sais déjà que je l’aime d’amour. D’ailleurs, au fil des usures, cadeaux d’anniversaire ou de Noël je l’aurais pimpé au max. C’était l’époque de la pré-ado jusqu’à l’adolescence et la découverte de la liberté. Tel Lucky Luke sur Jolly Jumper, je roulais du soleil levant au couchant, dans un sentiment de liberté que rien d’autre ne pouvait me procurer.
Puis, à mon grand regret, et bien étant un format réduit, même le 24’’ était devenu trop petit, et vers 95 j’ai demandé à Papa Noël un vrai VTT d’adulte, en 26’’!!! C’est un autre TopBike qui est arrivé, dans la pure traduction des VTT de supermarché en tube de chauffage. A cette époque nous avons quitté Marseille pour Marignane. Pour aller chez les copains, hors de question de demander aux parents ou de prendre le bus, mon vélo est la solution à tout (ou presque).
On arrive gentiment à la majorité en 98, et le permis voiture. Travaillant depuis mes 16ans pendant toutes les vacances scolaires sans exception, j’arrive à me payer une bagnole à l’obtention du papier rose, et finito le vélo… En effet, mon utilisation du vélo ayant toujours été « utilitaire » (jamais de club, pas même un magazine ou quoi que ce soit), la voiture m’apportait encore plus de liberté que le vélo.
Mais voilà qu’en 2006, en couple, j’ai toujours en tête que j’aimais faire du vélo. Nous décidons Maman et moi d’acheter chacun un VTT. Des vélos basiques, semi-rigides, juste pour nous permettre d’aller promener en colline. Bon, Madame adore aller promener, mais n’adhère pas plus que ça au vélo, une expérience malheureuse d’embrouille avec des chasseurs qui tirent au travers d’un DFCI tout juste 5m devant moi (j’ai vu le nuage de plomb!) et la navigation hasardeuse à partir de pages de VTopo imprimées la veille ne nous auront pas convaincu de continuer. Du moins dans ce format là.
Fin 2008 j’arrête de fumer, et la fameuse résolution du 1er Janvier : je me (re)mets au vélo sérieusement. Mais celle-ci a tenu, et depuis je n’ai jamais arrêté. De ce jour où je suis allé suer ma raclette de la veille, 40km durant, dans une colline que je ne connaissais pas, sans carte ni quoi que ce soit qui aurait été intelligent de prendre, j’ai vu la lumière.
Je me suis inscrit sur un forum régional de personnes qui roulent et proposent des sorties. Je change de VTT pour un Trek Fuel EX. Puis la pratique évoluant ce sera un Canyon Torque ES8 et enfin un Banshee Spitfire V2. J’ai écumé tous les massifs de la région et les bike parcs des Alpes du Sud à raison d’une à deux sorties par semaines jusqu’en 2016 et le vol de mon vélo…
A cette époque je souhaitais ré-orienter ma pratique vers quelque chose de moins engagé que l’enduro, mais n’imaginais pas qu’on m’y forcerait…
Bref, j’avais en tête de me monter un vélo urbain pour limiter mes déplacement en voiture dans Marseille (où je suis retourné vivre depuis plusieurs années), et c’est donc vers un Dolan Precursa en pignon fixe que cela se fera. Découverte donc d’une pratique, d’une communauté, mais également élargissement des horizons, puisqu’au delà du déplacement urbain, ce vélo devient aussi mon vélo de route, discipline que je n’avais jamais faite, ni même pensé apprécier à vrai dire. Je rencontre d’autres pratiquants sur Marseille, et roule régulièrement intra-muros ou aux alentours. Premiers granfondos toussa toussa.
En 2020, juste avant le premier confinement je me dégote un Cinelli Mash Work V1, le Graal pour moi. Ce vélo c’est mon dream bike. Montage au petits oignons. Au delà de ce que ce vélo représente dans le monde du fixe urbain, sa réputation n’est vraiment pas usurpée. Ce bike c’est de la folie. Pour moi, c’est aussi la découverte de l’acier et de son comportement si singulier. Depuis cette année mon montage a évolué vers un passage en singlespeed, ce qui m’offre encore plus de possibilités. J’ai d’ailleurs fait mon 1er 300km avec cette année. Un vélo qui roule, et pas qu’en centre ville donc.
Cependant, depuis Avril de l’année dernière, un p’tit nouveau est entré dans la famille. Cette fameuse envie que j’avais de faire évoluer ma pratique offroad a maintenant (ou depuis toujours diront certains) une réponse qui se nomme « Gravel ». Ne sachant pas si le roulage « DFCI », que je fuyais en enduro, allait me convenir, je décide de monter un vélo budget raisonnable pour m’essayer à la pratique. Je trouve un cadre Sobre Versatile V4 d’occasion, et réalise un montage mix d’occasion et pièces neuves, en fonction de ce qu’on trouve en ces temps de « pénuries ». J’adhère complètement!!! Quel sentiment de pouvoir allier ce que j’aime en route (km et vitesse) avec ce que j’aime maintenant en offroad (nature et tranquillité).
Maintenant le dilemme c’est quel vélo prendre pour sortir.
Ayant touché une jolie prime inattendue cette année, en accord avec Madame là ministre de l’intendance, je me suis fait plaisir en commandant un Leon LArage (titane sur mesure) qui devrait arriver d’ici peu, en remplacement du Versatile (qui restera dans la famille, puisque c’est Madame qui l’aura en héritage).
Je vous présenterai ces montages dans les sections dédiées bien entendu.
C’est d’ailleurs parce que MELIVELO est le seul forum qui regroupe mes deux pratiques avec des gens actifs que j’ai souhaité m’y inscrire.
Voilà, vous savez tout ou presque. Au plaisir d’échanger avec vous.
Gil, 42 ans, Marseillais de Marseille.
Adoubé par David Single Speed Maniac que je remercie pour l’acceptation dans la famille.
J’ai commencé le vélo vers 6 ans, dans la cours de l’auto-école de mes parents où je tournais frénétiquement comme un hamster, trop fier de pouvoir rouler à fond sans petites roulettes.
Puis est venu le temps d’avoir un vrai vélo, un BMX ( nous sommes vers 87/88), cadre jaune fluo, et ensemble des périphériques blancs, y compris ces superbes roues à bâton. Jamais de club, mais pour autant, il aura fait des km jusqu’à me trahir sur un saut de trottoir, me laissant le guidon désolidarisé du cadre dans les mains. Constat : le goudron c’est dur!
Nous sommes donc vers 91/92, et entre temps le mountain bike a pris son essor. Mes parents m’offrent un superbe…TopBike 24’’, la marque de (ou distribuée par) Carrefour. A cette époque les choix professionnels de mes parents les ont plongés dans de graves problèmes financiers, mais ce vélo, je sais déjà que je l’aime d’amour. D’ailleurs, au fil des usures, cadeaux d’anniversaire ou de Noël je l’aurais pimpé au max. C’était l’époque de la pré-ado jusqu’à l’adolescence et la découverte de la liberté. Tel Lucky Luke sur Jolly Jumper, je roulais du soleil levant au couchant, dans un sentiment de liberté que rien d’autre ne pouvait me procurer.
Puis, à mon grand regret, et bien étant un format réduit, même le 24’’ était devenu trop petit, et vers 95 j’ai demandé à Papa Noël un vrai VTT d’adulte, en 26’’!!! C’est un autre TopBike qui est arrivé, dans la pure traduction des VTT de supermarché en tube de chauffage. A cette époque nous avons quitté Marseille pour Marignane. Pour aller chez les copains, hors de question de demander aux parents ou de prendre le bus, mon vélo est la solution à tout (ou presque).
On arrive gentiment à la majorité en 98, et le permis voiture. Travaillant depuis mes 16ans pendant toutes les vacances scolaires sans exception, j’arrive à me payer une bagnole à l’obtention du papier rose, et finito le vélo… En effet, mon utilisation du vélo ayant toujours été « utilitaire » (jamais de club, pas même un magazine ou quoi que ce soit), la voiture m’apportait encore plus de liberté que le vélo.
Mais voilà qu’en 2006, en couple, j’ai toujours en tête que j’aimais faire du vélo. Nous décidons Maman et moi d’acheter chacun un VTT. Des vélos basiques, semi-rigides, juste pour nous permettre d’aller promener en colline. Bon, Madame adore aller promener, mais n’adhère pas plus que ça au vélo, une expérience malheureuse d’embrouille avec des chasseurs qui tirent au travers d’un DFCI tout juste 5m devant moi (j’ai vu le nuage de plomb!) et la navigation hasardeuse à partir de pages de VTopo imprimées la veille ne nous auront pas convaincu de continuer. Du moins dans ce format là.
Fin 2008 j’arrête de fumer, et la fameuse résolution du 1er Janvier : je me (re)mets au vélo sérieusement. Mais celle-ci a tenu, et depuis je n’ai jamais arrêté. De ce jour où je suis allé suer ma raclette de la veille, 40km durant, dans une colline que je ne connaissais pas, sans carte ni quoi que ce soit qui aurait été intelligent de prendre, j’ai vu la lumière.
Je me suis inscrit sur un forum régional de personnes qui roulent et proposent des sorties. Je change de VTT pour un Trek Fuel EX. Puis la pratique évoluant ce sera un Canyon Torque ES8 et enfin un Banshee Spitfire V2. J’ai écumé tous les massifs de la région et les bike parcs des Alpes du Sud à raison d’une à deux sorties par semaines jusqu’en 2016 et le vol de mon vélo…
A cette époque je souhaitais ré-orienter ma pratique vers quelque chose de moins engagé que l’enduro, mais n’imaginais pas qu’on m’y forcerait…
Bref, j’avais en tête de me monter un vélo urbain pour limiter mes déplacement en voiture dans Marseille (où je suis retourné vivre depuis plusieurs années), et c’est donc vers un Dolan Precursa en pignon fixe que cela se fera. Découverte donc d’une pratique, d’une communauté, mais également élargissement des horizons, puisqu’au delà du déplacement urbain, ce vélo devient aussi mon vélo de route, discipline que je n’avais jamais faite, ni même pensé apprécier à vrai dire. Je rencontre d’autres pratiquants sur Marseille, et roule régulièrement intra-muros ou aux alentours. Premiers granfondos toussa toussa.
En 2020, juste avant le premier confinement je me dégote un Cinelli Mash Work V1, le Graal pour moi. Ce vélo c’est mon dream bike. Montage au petits oignons. Au delà de ce que ce vélo représente dans le monde du fixe urbain, sa réputation n’est vraiment pas usurpée. Ce bike c’est de la folie. Pour moi, c’est aussi la découverte de l’acier et de son comportement si singulier. Depuis cette année mon montage a évolué vers un passage en singlespeed, ce qui m’offre encore plus de possibilités. J’ai d’ailleurs fait mon 1er 300km avec cette année. Un vélo qui roule, et pas qu’en centre ville donc.
Cependant, depuis Avril de l’année dernière, un p’tit nouveau est entré dans la famille. Cette fameuse envie que j’avais de faire évoluer ma pratique offroad a maintenant (ou depuis toujours diront certains) une réponse qui se nomme « Gravel ». Ne sachant pas si le roulage « DFCI », que je fuyais en enduro, allait me convenir, je décide de monter un vélo budget raisonnable pour m’essayer à la pratique. Je trouve un cadre Sobre Versatile V4 d’occasion, et réalise un montage mix d’occasion et pièces neuves, en fonction de ce qu’on trouve en ces temps de « pénuries ». J’adhère complètement!!! Quel sentiment de pouvoir allier ce que j’aime en route (km et vitesse) avec ce que j’aime maintenant en offroad (nature et tranquillité).
Maintenant le dilemme c’est quel vélo prendre pour sortir.
Ayant touché une jolie prime inattendue cette année, en accord avec Madame là ministre de l’intendance, je me suis fait plaisir en commandant un Leon LArage (titane sur mesure) qui devrait arriver d’ici peu, en remplacement du Versatile (qui restera dans la famille, puisque c’est Madame qui l’aura en héritage).
Je vous présenterai ces montages dans les sections dédiées bien entendu.
C’est d’ailleurs parce que MELIVELO est le seul forum qui regroupe mes deux pratiques avec des gens actifs que j’ai souhaité m’y inscrire.
Voilà, vous savez tout ou presque. Au plaisir d’échanger avec vous.